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330 PIERRE ESKRICH et industrie », à deux livres tournois. Ses voisins étaient taxés : Jean Du Courtil, verrier et peintre, à deux livres, l'orfèvre Martin de Malines, à quatre livres, l'orfèvre Claude Du Four, à six livres, Me Claude le musicien, à six livres, le banquier lucquois François Sanamy, à quatre-vingts livres et le banquier allemand Christofle Velzel, à cent livres ( i ) . Mais, quand sa fille Jeanne se maria à Genève en 1590, elle apporta en dot la somme de 140 écus d'or au soleil, « tant en deniers comptans que bons meubles et maison », qu'elle tenait probablement de son père. Cela donne à penser que celui-ci avait fait quelques épargnes à la fin de sa vie. Nous ignorons si Pierre Eskrich a eu des descendants à Lyon. Cependant un maître peintre du nom de Cruche était député du métier des peintres de 1752 à 1755. Ce Cruche était-il issu en ligne directe de notre Eskrich? Nous ne le pensons pas. Nous avons trouvé : de 1742 à 1750, Charles Double, dit Cruche, peintre, marié en 1742 à Françoise Vanguèle et en 1750 à Marie Tardy ; de 1743 à 1746, Noël Double dit Cruche, peintre, marié à Margue- rite Balme. VIII P I E R R E ESKRICH Son oeuvre gravé signé de son n o m Pierre Eskrich était inconnu à Lyon il y a une trentaine d'années (2). (1) Archives de Lyon, CC 150. (2) Nous répétons que le nom d'Eskrich (Eskricheus) est cité dans le