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300       LA CHAPELLE DE SAINT-ROCH A CHOULANS

xvie siècle ; en Belgique — à Anvers, — en 1512 ; un peu
plus tard, dans la Savoie, l'Autriche et les provinces
catholiques de l'Allemagne ; enfin, en France : à Paris, en
1490 ; à Lyon, à peu près à la même époque (1) ; à Arles,
en 1628; à Salon, en 1631 ; à Montargis, en 1635.
   En 1639, dans le diocèse de Lyon, on commença à
« célébrer la fête de saint Roch, dont on ne faisait que
commémoration auparavant, dans le rite de semi-double
majeur, ce que l'on continua depuis par ordonnance du
Chapitre (2). »
   A la fin du xvn e siècle, le jour de la fête de saint Roch,
« il y avait indulgence plénière dans la chapelle dudit
saint hors les murs de la ville et pardon de quarante
heures aux Augustins du port Saint-Vincent, aux Cordeliers
de Saint-Bonaventure, à Saint-George, aux Jacobins, aux
Minimes — et exposition du suaire dudit saint — à
Saint-Pierre-le-Vieux, à Saint-Saturnin, aux Pères de la
Trinité — et exposition de sa relique (3). »
   Diverses églises ou chapelles de Lyon — entre autres
l'église des Minimes (4) et la chapelle de la recluserie de
Saint-Sébastien — avaient des autels sous le vocable de
Saint-Roch ; en outre, dans quelques églises, des chapelles
lui étaient dédiées.


   (1) Dès 1501, le culte de saint Roch était célébré dans l'église de
Saint-Just.
   (2) Archives du dép. du Rhône, Inventaire des Minimes. « La maladie
contagieuse, qui était très grande cette année-là, est-il ajouté, fut cause
de cet établissement ».
   (3) Ahuaiiach de i6<)S.
   (4) L'église des Minimes de Lyon était sous le vocable de l'Assomp-
tion, de Saint-François de Paule et de Saint-Roch ; la Confrérie de la
Santé s'v réunissait.