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           LA CHAPELLE DE SAINT-ROCH             A CHOULANS            203

n'était autre qu'un tombeau gallo-romain ayant été affecté
siib ascia, par les soins pieux de son mari et de ses deux
filles, à la sépulture d'une grande dame du nom deTertinia
Victorina, ainsi que l'attestait l'inscription qui y était gravée
et que donne Paradin. ( i )
    Un acte consulaire, du 19 septembre 1617— signé par
extrait : Guérin — nous apprend qu'à cette date le Consu-
lat concéda à Claude Guigues, dit Pomier, « la faculté de
prendre en la plus haute source de Siolan seulement, la
grosseur d'une plume commune d'eau, pour faire conduire
dans sa maison et dans son jardin, tant et si longuement
qu'il plairait au Consulat (2). »
   Enfin, en 1621, Camille de Neufville, alors abbé d'Ainay,
ayant demandé au Consulat la concession d'une partie des
eaux de la fontaine de Choulans, pour les conduire sur
l'autre rive de la Saône et les employer à l'embellissement
du jardin de l'Abbaye, le Consulat arrêta qu'en faveur des
services rendus à la ville par la maison de Villeroy, notam-
ment par M. d'Halineourt, il serait fait un abandon gratuit
à l'abbé d'Ainay, « pour lui et ses successeurs qui seraient
de sa maison, noms et armes, de la totalité des eaux de

   (1) Spon, dans son ouvrage : Recherches des antiquités de Lyon, signale
aussi deux inscriptions antiques qui se trouvaient, de son temps, « à une
portée de fusil de la fontaine de Choulan, à la porte d'une petite maison
de campagne ». La première rappelait un vœu l'ait par Leœnius Rufus
et Leœnius Appollinaris, son fils, aux divinités des deux empereurs
(Xiiuiinibus Aiiguslorum) ; la seconde était un monument élevé par
CL Latinius Carus et Decimia Nicopolis à la mémoire de CL Latinius
Pyramus, leur élève, âgé de douze ans. — Voir Archives historiques du
département du Rhône, t. XI, fol. 255.
   (2) Archives de la ville, de Lyon, invent. Chappe, t. XVIII, fol. 21.
L' « échantil» de fer pour cette prise d'eau est attaché à, l'expédition de
l'acte.