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    LA PLÉIADE FRANÇAISE

               L'ÉCOLE         LYONNAISE            (i)




autant ou plus que Paris même, la capitale intellectuelle et
poétique de la France. Sa situation « en pays de frontières, es
marches des pays de Savoie, de Dauphiné, d'Italie, d'Allema-
gne (2) » en avait fait le plus grand marché de l'Europe entière :
iotiiis Ettropx cekbcrrimitm cmporiiim. Des exilés italiens, —


   (1) La Revue des Deux Mondes a commencé, dans sa livraison du 15 dé-
cembre dernier, une étude de M. Ferdinand Brunetière sur la Pléiade
française; tout un chapitre est consacré à l'école lyonnaise. M. Brune-
tière, avec la plus extrême bienveillance, nous a autorisé à reproduire
ces pages. Nous sommes heureux de cette bonne fortune pour nos lec-
teurs, et nous prions l'éminent académicien de recevoir nos plus vils
remerciements.                                                L. G.
   (2) Ce sont les termes des Lettres Patentes de 1419, instituant « deux
foires franches » en la ville de Lvon. Cf. Monfalcon, Histoire de Lyon.
2 vol. in-8°; Paris et Lyon, 1847. Guilbert et Dumolin.
    Fu 3. — Mars 1901.                                              il