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               CHRONIQUE DE JANVIER      19OI            157




   Je voudrais signaler, pendant le mois de janvier, un
mouvement intéressant dans le monde des sciences, des
lettres et des arts. Hélas, ce mouvement se ressent un peu
de la « trêve des confiseurs. » Dormitat Homerus.
   Cependant, nous devons noter la haute distinction dont
vient d'être l'objet, delà part de l'Académie de médecine,
M. Buffard, vétérinaire militaire à .Oran, notre compatriote
et ancien élève de notre école vétérinaire.
   Il a eu l'honneur de partager, avec son confrère
M. Schneider, le prix quinquennal Perron (2.000 francs),
attribué au mémoire le plus utile aux progrès de la méde-
cine. Les deux « jeunes savants », dit le rapporteur, ont
étudié, dans un remarquable travail, l'étiologie et la patho-
génie de la « dourine », maladie qui décime les chevaux,
en Algérie, et dépeuple les haras.
   Dans les arts, n'oublions pas le vœu émis par la Société
académique d'architecture de Lyon au sujet de l'église
Saint-Pierre que voudrait désaffecter la majorité socialiste
du Conseil municipal.
   Nos architectes demandent que dans tous les cas l'admi-
nistration municipale prenne toutes les mesures nécessaires
pour la conservation du portail et du porche de l'église,
« l'un des motifs les plus intéressants de l'architecture
romane à Lyon. »
  Presque rien à signaler dans les lettres. Je dois cepen-
dant rectifier une sorte d'erreur typographique qui, dans le
dernier fascicule de la Revue, me fit prendre le Pirée pour
un nom d'homme. J'attribuais bien involontairement une