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          I.A CHAPKLU: I)i: S A I \ T - R O C H   A CIIOL'LAXS      89

le corps consulaire fut de nouveau assailli et bousculé par
les magistrats et leurs sergents. L'un d'eux, le sieur Paulin,
s'oublia même jusqu'à assener sur la tête de M. deMoulceau
un coup de hallebarde qui, fort heureusement, fut amorti
par l'épaisseur de sa coiffure et de sa perruque.
   — Quoi ! s'écria ce dernier, un coup de hallebarde !
   — Oh ! il n'est pas assez fort... répondit le lieutenant-
général Cholier.
   Cependant, Ferrus, le capitaine des arquebusiers, voulut
arrêter Paulin ; par malheur, en essayant de désarmer le
sergent, il se fendit le pouce avec le 1er de sa hallebarde.
   Un tel désordre s'ensuivit que le clergé, effrayé, alla se
réfugier dans l'église de Saint-George. La procession n'eut
pas lieu.
   On verbalisa de part et d'autre.
   Le roi, ayant évoqué l'affaire, commit pour faire une
enquête M. Dugué, intendant de la police de Paris.
   Un premier arrêt du Conseil du roi, en date du
30 avril 1680, laissa au Consulat la liberté de ne pas inviter
les autres corps à la procession, liberté c de laquelle, disait
                                           e
l'arrêt, il peut d'autant plus légitimement se servir que, le
Corps de ville représentant tous les autres, il suffit pour
acquitter et accomplir le vœu fait à Dieu par ladite ville
pour ladite procession aux fins d'obtenir de sa divine bonté
la délivrance du mai contagieux par l'intercession de
Saint Roeh >\
   Sa Majesté confirmait en même temps, par cet arrêt,
son ordonnance précédente du n mai 1639, « faisant en


plus fameuse, jadis, à Lyon, était celle de Xotre-Dame-dc-Confort, où
Rabelais, qui demeurait rue Dubois, aimait à s'arrêter lorsqu'il allait
faire son service à l'Hôtel-Dieu.