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40 I.'fCRIYAlN CLAUDE DU VERDIEK
laquelle chappe sera tenue dans ledit couvent comme reli-
caire pour avoir esté pourtée par ledit sainct Vincens, et
ne sera par cy-après pourtée par les prebstres officiantz du
couvent ou estrangiers ( i ) . »
Claude du Verdier fit son testament le 25 novembre
1649 (2), et mourut la même année, ou plutôt il y avait
quarante ans qu'il était mort. Si, sur son âpre plateau de
Valprivas, au milieu de ses paysans, il a réfléchi encore aux
rêves de gloire qui avaient enchanté sa jeunesse, il a dû
trouver quelque ironie dans sa destinée.
Il avait eu au moins quatre entants; un fils aîné qui
mourut au retour du siège de Montpellier, en 1622 (•;);
Gaspard-Béatrix du Verdier, héritier de Valprivras, de
Lurieq et de Mauriac; Jacques-Antoine du Verdier, lieu-
tenant d'une compagnie au régiment de Lyonnais; et une
fille dont je ne connais ni le sort, ni même le prénom.
Selon La Monnoye (4), il ne restait de sa postérité, en 1725,
qu'une arrière-petite-fille, religieuse ursuline à Saint-
Bonnet-le-Château.
REURE.
(A suivre').
(1) Arch. de la Haute-Loire, série H, fonds des Frères Prêcheurs. —
Imprimé dans la Haute-Loire, 14 mars 1892.
(2) Ane. Forei, 2 e année, p. 318.
(5) Livre de raison de P. Bover, cité plus haut.
(4) Cité plus haut.