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LA
254 VERRERIE DE ROANNE
Je voudrois bien quelque mot de réponse sur mes précé-
dentes au sujet des miliciens absens et déserteurs qui ren-
trent dans leurs parroisses au préjudice de l'ordonnance
et de l'obéissance qu'elle requiert. Ce n avril 1744. —
(Archives du Rhône, C. 14).
II
1744
Mémoire sur le préjudice que porteraient aux manufactures
de toiles de la généralité de Lyon, non seulement la permis-
sion demandée par M rS les entrepreneurs de la verrerie de
Roanne d'acheter par préférence h toutes personnes les cendres
dont ils ont besoin, mais encore la liberté de s'en pourvoir dans
les endroits nécessaires aux fabriquons et aux blanchisseurs.
L'utilité des fabriques de toiles qui sont établies dans
cette généralité est absolument reconnue, non seulement
pour elle-même, eu égard aux avantages qu'elle en retire,
mais encore pour les provinces limitrophes qui ne sont pas
moins intéressées au soutien de ces fabriques, par raport au
débit qu'elles leur procurent des fils qui proviennent des
chanvres qu'on y recueille et qui servent à les alimenter en
partie.
Des trois provinces qui composent cette généralité, il n'y
en a point où ces fabriques soient plus répandues que dans
celles du Beaujolois, et elles y sont d'autant plus nécessaires
que ceux qui l'habitent n'y recueillant, suivant les aparences
que partie du bled dont ils ont besoin pour leur subsistance,
ils sont obligés de s'adonner au travail des toiles qui leur