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Chronique d'avril 1900 SOMMAIRE : Le i c r avril. — Les œufs de Pâques. — La statue de Blandan. — La période électorale. — Les morts du mois. — Au salon de Lvon. — A la société d'économie politique. — La fin du restaurant Casati. — Quelques livres. — La légende de Castellane. E i c r avril a vu, comme chaque année, tomber sa pluie habituelle de farces et de poissons accom- modés à haulte graisse. Mais savez-vousqui a le plus pâti de ces fumisteries vieillottes ? Ce sont les pauvres facteurs des postes. Avec cette mode nouvelle des cartes pos- tales enluminées que les oisifs collectionnent, ces malheureux employés, déjà surchagés de besogne et peu rémunérés, ont vu leur charge doublée avec leur travail. Un peu de pitié pour eux ! Mais le plus monumental poisson qu'on nous ait servi à Lyon cette année, c'est la Compagnie O . T. L. qui s'est chargée de nous l'accommoder, en supprimant, le I er avril, les cars-ripert faisant encore cahin-caha le service de Perrache à la rue Terme. Je sais bien qu'on nous a vague-