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             NOTES ET DOCUMENTS SUR CORDELLES                          367

   A messire Guigonot, succéda messire Claude Mosnier,
vicaire de Messimi, en Lyonnais, qui fut nommé curé de
Cordelles le 31 août 1736, par Gilbert de Chantelot, chanoine
comte de Lyon, prieur commendataire de St-Jean-sur-St-
Maurice-en-Roannais, et, en cette qualité, collateur de la dite
cure (1). A l'époque où messire Mosnier prenait possession
de la cure de Cordelles, les revenus de sa cure, dont il
donnait les détails et déclaration à l'archevêque de Lyon
s'élevaient à environ 350 livres. Le prieur de Saint-Jean lui
donnait 100 livres à titre de portion congrue; le restant
des 350 livres provenait en majeure partie des fondations
pieuses faites à son église dans les âges passés et des reve-
nus des prébendes établies dans l'église de Cordelles. La
première, appelée La Pierre, avait été fondée vers 15.7 5, par
un curé du même nom; la seconde, appelée Félix et Jodon,
avait été instituée au xvn e siècle; la troisième, dite de
Romagny, jouissait d'une rente qui se levait sur le hameau
de même nom; nous avons relaté récemment la fondation
de la quatrième, dite prébende Guigonnod (2).
   Moins de 10 ans après, le 5 octobre 1755, dans une
lettre adressée à l'archevêque de Lyon, messire Mosnier
faisait de sa situation un tableau navrant. Nous ne savons ce
qui était survenu dans ces dix dernières années; mais voici
ce qu'il écrivait :
   « J'ai pour revenu la somme de 100 liv. argent, payée
par le Prieur de Saint-Maurice-sur-Loire. Et, pour tenir


  (1) Procès-verbal de la prise de possession de la cure de Cordelles par
Messire Claude Mosnier. — Acte reçu Pétel, notaire royal et apostolique.
  (2) Déclaration que donne Messire Mosnier, curé de Cordelles, à Messieurs
du bureau diocésain des décimes, des biens, revenus et charges de la cure de
Cordelles.