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360          NOTES ET DOCUMENTS SUR CORDELLES

mars, l'autre la veille de saint Jean-Baptiste. Elle attribue à
cette fondation une rente d'une livre dix sols, à retirer sur
une terre située près le bourg de Cordelles, « jouxte le
chemin tendant dudit bourg au port de Lignebonne de
matin, celui de Changy à Terrenoire de midi, la terre
d'Antoine Pousset de bize et celle de Claude Bonnier de
soir (1) ».
   En 1630, Magdeleine Carmetta, veuve de Philibert
Roche, fonde trois messes, à célébrer dans l'église de Cor-
delles, à perpétuité « le jour de son décès et jours suivants,
pour la somme d'une livre dix sols, plus cinq sols pour les
cierges, le tout hypothéqué sur une terre sise à Cordelles-
la-Vieille (2) ».
   Citons encore en 1639 une fondation d'une livre dix sols,
faite par Marguerite Guillet, établie sur une vigne appelée
le clos du jardin, « jouxte le chemin de Taboulier à Cor-
delles de bize, le sentier dudit Taboulier au château du
Verdier de midi et quasi soir » (3).
   Le 14 avril 1660, Camille de Neuville, archevêque de
Lyon, faisant sa tournée pastorale, visita l'église de Cor-
delles. Le secrétaire qui l'accompagnait nous a laissé de
l'église une intéressante description :



   (1) Reconnue le 22 janvier 1710 par Jean Vernet. — Acte reçu Ron-
dard, notaire royal. — Testament de Benoîte Brun, du 18 septembre 1621,
reçu Chorier, notaire royal.
   (2) Acte reçu Couthandier, notaire royal. — L'année suivante, 1631,
Antoinette Roux fonda un Salve Regina, « à dire à perpétuité, chaque
dimanche de l'année, sur son tombeau, dans le cimetière de Cordelles.
— Testament d'Antoinette Roux, femme de Claude Delafont, reçu Coutan-
dier, notaire royal, le IJ septembre 1631.
  (3) Acte reçu Giraud, notaire royal.