page suivante »
AUGUSTK ALI.MKK 269 il écrivait encore à M. Steyert une lettre, que publie M. Espérandieu, et qui ne put être envoyée ( i ) , sur l'étymo- logie de Lugudunum. D'excellents amis unis à Allmer par la communauté des goûts et des études, MM. Mommsen, Hirschfeld, l'abbé Thédenat, Héron de Villetosse, Camille Jullian, Exupère Caillemer, Morin-Pons, E. Espérandieu, etc., ne cessèrent de prodiguer à l'illustre épigraphiste les témoignages de leur affectueuse et cordiale sympathie. J'imagine que lorsque la mort vint lui rendre visite, le 27 novembre 1899, dans la pauvre chambre qu'il habitait depuis tant d'années, quai Claude-Bernard, à Lyon, et dont le seul luxe était une admirable vue sur le Rhône et sur les coteaux de Fourvière et de Sainte-Foy, il songea sans doute, à ce qu'il y a de plus doux dans la vie : l'amitié et s'estima heureux. Enfin il me semble juste de conclure cette étude par les nobles paroles que M. Héron de Villefosse a consacrées avec sa haute autorité à la mémoire d'Auguste Allmer, et dont ce qui précède n'a été, j'ose l'espérer, que le commentaire et la démonstration : « Plus que personne il a contribué par son activité, par son exemple, par sa doctrine, à entretenir le goût de notre archéologie nationale ; il en demeure un des plus illustres représentants. Devenu le maître incontesté de l'épigraphie de la Gaule, son activité ne s'est jamais ralentie et jusqu'à la dernière heure il est resté fidèle aux études qui avaient rempli sa vie et qui l'avaient souvent consolé (2). » Joseph BÛCHE. NOTA. — M. Emile Espérandieu a fait suivre sa Notice sûr-la Vie et les Travaux d'Auguste Allmer, d'une excellente (1) Revue Iipi