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2 52                      AUGUSTE ALLMER

est dans ces volumes ( i ) . l a part d'Allmer, quelle est la
part de M. Dissard, son collègue et comme lui conservateur
du Musée de Lyon. Il nous manque ici les indications si
précises de la préface des Inscriptions de Vienne. Mais, à
leur défaut, la composition de l'ouvrage nous renseignera
suffisamment, je le crois. Toutes les notes numismatiqueset
et les notes sur les marques de potiers sont formellement
indiquées comme écrites par M. Dissard. Çà et là même,
Allmer cite M. Dissard comme responsable de telle ou telle
hypothèse. Par conséquent le commentaire sur les Inscrip-
tions et l'histoire de Lyon à l'époque romaine appartiennent
en propre à Allmer, et font seuls l'objet de cet essai. Le
plan d'Allmer n'est pas irréprochable, malgré sa simplicité
plus apparente que réelle : le site, l'histoire, les monuments.
Plus d'un chapitre chevauche l'un sur l'autre et la disser-
tation commencée par exemple sur le tombeau de Plancus
(pp. 154-156) et l'étendue du territoire colonial de Lyon
(pp. 160-163) s'achève dans le chapitre consacré à la fon-
dation de la colonie et dans celui d'Auguste (pp. 176-186).
Mais ce sqnt de légers défauts dédaignés par Allmer et qui
n'enlèvent rien à l'unité de cette belle vision antique.
  Du bastion formé par le monticule de Fourvière, Allmer
évoque par la pensée et nous fait voir l'étrange spectacle
du confluent et de la plaine des Allobroges, il y a deux
mille ans : «Alors se réunissaient, au pied même de la colline,


  (1) Musée de Lyon. Inscriptions antiques par A. Allmer et P. Dissard
Lyon, imprimerie Léon Delaroche et Cie, 1888-1893, 5 vol. in-4°.
   Cette publication, décidée par le Conseil municipal le 20 avril 1886,
sur un rapport de M. Gailleton, maire, a été faite aux frais de la Ville,
C'est une libéralité qui honore M. Gailleton et le Conseil municipal de
Lyon.