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                LA LISTK ÊPISCOPALE DK LYON                  173

par J.-B. Monfalcon. Les tables chronologiques, annexées à
ces livres, ne sont que de pures reproductions.
   Trois noms méritent mieux qu'un rappel sommaire :
Péricaud, Morel de Voleine et Meynis paraissent en effet
avoir été comme les représentants de tendances générales,
qui ont signalé, dans notre région, dans ses salons et ses
académies, le réveil littéraire et la curiosité de l'inédit : la
précision avec l'exactitude d'un côté, de l'autre, le goût
prononcé des généalogies, et enfin la piété inspirant
d'évoquer de bons exemples et de glorifier d'héroïques
vertus.
   Antoine Péricaud est une figure essentiellement du ter-
roir ; très attaché à la ville qui avait été son berceau, soucieux
de sa renommée, conservateur de sa riche bibliothèque, il
dépensa la plus féconde activité intellectuelle à ne rien laisser
dans l'ombre de ce qui était capable d'enorgueillir ou d'ins-
truire ses concitoyens.il serait plus facile, je crois, de dire ce
qu'il n'a pas traité que d'énumérer les productions sorties de
son cabinet. Tout lui étaitpropice pour remettre en lumière
un nom ou un événement mémorable, de Y Almanach des Muses
aux colonnes anonymes des dictionnaires encyclopédiques,
des journaux quotidiens aux revues moins éphémères. Il a
touché à peu près à tous les sujets, allant des cartes à
jouer jusqu'à la correspondance du cardinal de Richelieu,
passant du plaisant au sévère, ne reculant pas assez peut-
être devant le piquant au gros sel. Ses Notes et Documents
demeurent une mine inépuisable de renseignements, de
dates, d'anecdotes, de portraits et de documents mêmes,
vérifiés à la loupe et contrôlés dans leurs sources les plus
ignorées.
   Collaborateur du LYON ANCIEN ET MODERNE (1847), il orna
le premier volume du catalogue des archevêques, grossi de