page suivante »
DANS LES MONTS DU LYONNAIS 419 été trouvées incrustées dans la pâte vitrifiée, donc ce fort vitrifié ne serait nullement préromain, ainsi que le croit Bleicher, dont nous parlerons plus loin, concernant un fort similaire signalé par lui dans les Vosges. Revue Foréxienne, tome III, page 26, Notice historique et archéologique sur la chapelle de la Madeleine et sur la jnontagne de ce nom, près Roanne (Loire), par F. Noelas. Il signale la couronne de monts surmontés de châtelards, car* ou cerclesde pierres et par le fort vitrifié de Chatelux; il parle de « ces vieux sentiers creux que l'on retrouve sur « les hauteurs et ces routes abandonnées qui rayonnent « vers la montagne, » Tout cela confine au mégalithisftie et corrobore notre système. M. J.-G. Bulliot, Mémoires de la Société Eduenne, La mission et le culte de saint Martin, années 1888, 1889, 1890. Ici, nous sommes en concordance parfaite avec le vénéré M. Bulliot quant aux descriptions des ouvrages, aux che- mins, aux tas de pierres, aux roches à cuvettes, aux lits de repos, etc. On croirait deux associés opérant : l'un dans les montagnes de l'Autunois, l'autre dans le Lyonnais, et cependant nous ne connaissons pas M. Bulliot, et son étude n'a été lue par nous qu'à l'époque où nous avions réuni tous nos matériaux, et, où notre œuvre de recherches sur le terrain se trouvait naturellement et forcément close, en rai- son de l'éloignement des contrées qu'il aurait fallu explorer pour établir une comparaison avec les ouvrages des monts du Lyonnais. Dans les monts de l'Autunois, le vieux culte du mégali- thisme, que M. Bulliot ne sépare pas du druidisme, paraît avoir soutenu contre le paganisme et le christianisme une lutte longue et acharnée, qui s'est prolongée jusqu'au-delà du temps où vivait saint Martin. Dans certaines contrées