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418             RECHERCHES PRÉHISTORIQUES

tertres ou tumulus, et ceux trouvés dans diverses fouilles ;
en un mot ils ont élevé un monument écrit et parlé à côté
des monuments muets et aujourd'hui incompris du mégali-
thisme.
   Toutefois, ils ne paraissent pas avoir suffisamment étu-
dié par une vue et une comparaison d'ensemble, tous les *
divers ouvrages créés par les Philolithes sur les sommets des
monts à altitude moyenne, notamment sur les monts gra-
nitoïdes, roche qui nous parait être la roche sacrée et con-
sacrée du mégalithisme. Ils n'ont pas groupé et mis en
parallèle tous les ouvrages, souvent peu apparents et tou-
jours sauvages, que l'observateur attentif groupe forcément
dans un tout inséparable, et dont nous avons donné les
titres des chapitres dans la nomenclature qui précède. En
résumé, ils n'ont pas vu dans ces ouvrages l'œuvre d'une
société humaine relativement civilisée obéissant à un culte
que nous appelons le « mégalithisme », culte qui a dominé
cette société pendant une longue série de siècles.

   Parmi les livres qui nous sont tombés sous la main et trai-
 tant delà question qui nous occupe, nous citerons par ordre
de date.
   David de Saint-Georges, Histoire des Druides et recherches
archéologiques sur les antiquités celtiques et romaines des
arrondissements de Poligny et de Saint-Claude, Arbois, 1845.
Il rapporte tout au druidisme, tandis qu'en réalité des
ouvrages similaires à ceux dont il parle, existent dans des
contrées où le druidisme n'a jamais pénétré, donc notre
appellation « mégalithisme » nous paraît vraie.
   Revue Foré^ienne, tome II, année 1868, pages de 9 à 15.
Le fort vitrifié de Châtelux par le D r F. Noelas.
   Des tuiles à rebords de l'époque gallo-romaine, auraient