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364 NOTES ET SOUVENIRS hôtel qui se construit sur l'emplacement de la vieille bâtisse. Les archéologues, les amis des vieilles choses lyonnaises n'ont rien à regretter. Puisque l'on ne doit jamais posséder de musée historique lyonnais, on ne peut qu'applaudir à la conservation, sur leur emplacement primitif, des objets ou monuments qui rappellent une date, un fait, un souve- nir quelconque (1). Outre la reproduction de l'enseigne de Bourgneuf dans la Nouvelle histoire de Lyon de M. Steyert, on en trouve encore un dessin dans le Magasin pittoresque de l'année 1855, faisant partie d'une série d'études sur les enseignes de Lyon, dues également à notre distingué historien. C'est d'après cette gravure sur bois que nous donnons la reproduction ci-dessous. (1) Pourtant, il ne faut désespérer de rien. Peu de jours après que j'écrivais ces lignes, le 5 novembre, la Société lyonnaise des Beaux- Arts donnait son banquet annuel. Au dessert, plusieurs toasts furent