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360 UN MANIFESTE DE L ' É C O L E TRADITIONNELLE
Irénée, ou plutôt pour leur restituer leurs noms primitifs, les
Saints-Apôtres et Saint-Jean-1'Evangéliste.
Pour le premier, nous possédons, dans Grégoire de Tours,
un texte, dont il n'a pas indiqué la source, mais qui atteste
un fait de beaucoup antérieur au vi e siècle, que le culte
officiel et la dévotion populaire avaient consacré. C'est là ,
dit-il, que furent déposées les cendres calcinées de nos mar-
tyrs, sainte poussière recueillie auprès du bûcher où leurs
restes avaient été consumés. L'épigraphie recommande le
second de ces lieux vénérables ; les inscriptions nombreuses,
trouvées à l'entour, avec ces mots : « AD MARTYRES » ne
laisseraient subsister aucun doute, quand toute l'antiquité
ne déposerait pas en sa faveur.
Il est inutile de développer actuellement toutes nos rai-
sons. Mais ne paraît-il pas vraisemblable à plusieurs que
ces fidèles, auxquels il est fait allusion dans la relation eusé-
bienne, les plus zélés, les plus dignes, ayant le plus contribué
à soutenir les affaires religieuses dans la cité : « Si wv