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ARCHÉOLOGIE ET ARCHITECTURE 343 Le Cirque des Champs-Elysées (Hittorf) ; La Bibliothèque Sainte-Geneviève (Labrouste) ; Le Pala's de Longchamp, à Marseille (Espérandien) ; L'Opéra (Ch. Garnier). Les Halles centrales ; — certaines gares de chemins de fer, etc., etc. XII Le but de l'archéologie, d'où ressort son utilité, a tou- jours été et devrait être encore l'étude des choses anciennes pour servir d'éclaircissement et de complément à l'histoire dans les Arts et dans les Lettres. C'est bien ainsi que l'ont entendu nos plus célèbres archéologues. C'est aussi dans le même ordre d'idée que, par exemple, dans la peinture on étudie et Ton con- serve dans les collections et les musées les œuvres ancien- nes pour suivre la marche, les progrès et par moment la décadence de l'art, pour les connaître et s'en inspirer comme sentiment, sans qu'on ait la pensée, cependant, de reproduire la manière des anciens maîtres. Il en est de même pour les Lettres et les Sciences. Pourquoi, dès lors, l'architecture qui doit surtout rester l'interprète des mœurs et des goûts de son époque, ferait- elle exception et irait-elle reprendre les édifices d'un autre âge non plus comme comparaison et inspiration, mais comme fidèle reproduction ? On invoquera la tradition. Et l'on doit, en effet, en tenir compte, mieux que cela, la respecter. Aussi, ne s'agit-il pas de passer subitement d'une manière à une autre, c-e qui n'a jamais eu lieu, mais de modifier