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322 LE BIENHEUREUX LOUIS ALLEMAND Allemand offrait en même temps à l'Eglise, au nom de son frère, pour le service du grand autel, un beau parement en velours noir, de la largeur et hauteur du dit autel, semé de perles vertes et rouges et brodé tout autour de soie verte, avec à droite les armes du custode et à gauche celles du camerlingue, François de Conzié, son oncle ( i ) . Les chanoines remercièrent le custode de son don géné- reux, et, après en avoir donné décharge à P. Allemand, le firent déposer au trésor. On le retrouve dans l'inventaire de 1418, déjà cité. Le même jour les seigneurs capitulants décidèrent de demander aux Pères du concile de Constance confirmation de l'élection du nouveau doyen; quoique l'indication n'en subsiste pas, ce soin fut vraisemblablement confié à L. Alle- mand. A cette époque on le trouve abbé séculier de Saint- Pierre-la-Tour, aux diocèse et ville du Puy-en-Velay. Le I er mars 1417, Pierre de Crote, chanoine de l'église cathé- drale de Sainte-Marie, vicaire de vénérable et très circonspect seigneur Louis Allemand, abbé séculier de Saint-Pierre-la- Tour, confère à Pierre Juvenis, prêtre, la vicairie des Saints Cyr et Julie, dans l'église de Saint-Pierre-la-Tour, et lui donne l'autorisation de porter un surplis dans cette église. La Gallia,'qui fournit cette indication dans sa série des abbés de Saint-Pierre, y donne à L. Allemand le trentième rang, entre Jean de Verbois et Jean Massé (2). - Malgré nos recherches dans les archives religieuses, d'ailleurs assez pauvres, du département de la Haute-Loire, nous n'avons pu trouver aucune autre trace de son passage (1) Les Conzié portaient d'azur au chef d'or à un lion naissant de gueules. (2) Gallia Christiania, t, IL Ecrfesia Ànkiensis.