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                           NOTES ET SOUVENIRS                  273

affirma dès le début son espoir de ne point se borner à
une utilité simplement éphémère, au sens grec du mot.
Cinq années devaient former un volume, pour lequel
serait imprimé un frontispice avec une table des matières.
Chaque volume renfermait deux cent quarante pages au
moins, parfois accrues d'un supplément.
   L'Union catholique fit si bien son chemin qu'en i86r
elle tirait « à près de cent quatre-vingt mille exemplaires
pour la France », et qu'on dut réimprimer les premiers
numéros de la collection.
   Lyon fut toujours son centre d'action; mais, en se déve-
loppant, elle se constitua en deux provinces, celle de Lyon
et celle de Paris.
   En 1867, elle édita un Almanach de 32 pages; il en fut
de même l'année suivante.
   Malgré l'envahissement des grands journaux, les quatre
humbles pages mensuelles ont joui d'une étonnante vitalité.
Le dernier numéro que nous ayons vu (imprimé chez
Vrayet, à Lons-le-Saunier), porte en vedette : « tome VIII,
459 e livraison », et on lit au . visa : « Lyon, I e r juil-
let 1887. »
   Nous sommes assez porté à croire qu'il ne faudrait pas
se hasarder à parler du chétiffeuilleton comme d'un défunt.
Qui sait même s'il ne fait pas les délices assidues de quelques-
uns de nos lecteurs ?
                                       L'abbé A.   TOUGARD.




  Nous serions reconnaissants à ceux des lecteurs de la Revue
du Lyonnais qui voudraient bien répondre à l'interrogation de
M. Tougard. — L. G.
   N* 4. — Octobre 1899,                                  l8