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26o           ARCHÉOLOGIE ET ARCHITECTURE

était détestable et qu'en fait de lampes, on en était resté au
Moyen Age, comme si l'éclairage n'avait pas fait de progrès
depuis ce temps ; qu'il était dur de payer trente-sept mil-
lions et demi pour une salle où l'on étouffe et où l'on ne
voit pas clair.
   « Quant aux vitraux, ajouta-t-il, je ne sais pas où l'on a
été pêcher des monstruosités comme les figures qu'on y
remarque. »
   « On rit », indique entre guillemets le procès-verbal.
Faites donc de l'archéologie à outrance !
   L'architecte ne crée point une œuvre simplement au
point de vue de la forme, il traduit en les satisfaisant les
besoins de la société, c'est une règle de tous les temps.
   L'architecte, pour être libre, n'est cependant point indé-
pendant. C'est la civilisation qui l'entraîne et lui impose
les dispositions et les formes applicables aux besoins de
l'époque sans pour cela que la tradition soit rompue, sans
quoi le présent ne sait plus ce qu'il est, ni où il va.
   Il y a toujours deux principes en présence : soumission
et indépendance. C'est une lutte à continuer (Viollet-le-
Duc, Entretiens).
   Comme le rappelait, il y a quelque temps un de nos
confrères : Il y a 1.900 ans que Ovide s'écriait déjà :
Laudamus veteres, sed nostris utimur annis et c'est la
devise que nous avons prise pour épigraphe.



                              V


  Est-ce à dire que l'archéologie ne doive être considérée
par l'architecte que comme une science abstraite ou de