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                   CHRONIQUE D'AOUT 1 8 9 9                    221

 ment heureux des publications faites déjà sur la période
 révolutionnaire à Lyon.
     Le Conseil général se sépare après un vote repoussant le
 vœu si anti-libéral du Conseil d'arrondissement tendant à
 l'abrogation de la loi Falloux. Toutes nos félicitations à
 la majorité du Conseil général du Rhône !
     Mais je m'aperçois que je parle politique et que je m'écarte
sensiblement des notes d'art. J'y reviens en rappelant la
 proposition de M. le Maire de Lyon qui tend à inscrire au
budget de 1900 un crédit de 2.000 francs au profit des
travaux de reproduction photographique de la Commis-
sion du « Vieux Lyon ». Cette Commission est composée,
chacun le sait, de nos plus éminents archéologues ; l'un
d'eux, M. George, architecte, obtenait, le 7 août, de l'Aca-
démie des Beaux-Arts, sur le rapport de la Section d'archi-
tecture, le prix Bordin, récompensant un mémoire très inté-
ressant dont la Revue du Lyonnais aura bientôt la primeur ;
« De l'influence de l'étude de l'archéologie en général et des
avantages ou inconvénients qui peuvent, au point de vue de
l'architecture, être tirés des connaissances que procure cette science.
Rechercher et indiquer les conséquences qu'elle a pu avoir, en
France, sur les œuvres d'architecture, depuis le commencement du
xtx c siècle. »
    Le même jour, 7 août, M. Tony Garnier obtient, pour
l'architecture, le prix de Rome, que M. Vermare venait
de remporter dans la section de sculpture. Voilà donc deux
élèves de notre Ecole des Beaux-Arts devenus à la fois
pensionnaires de la villa Médicis.
    Jamais Lyon, depuis Jean Patricot, graveur au burin, en
1886, n'avait pu s'enorgueillir d'un prix de Rome. "Il en
compte deux cette année. Les « Romains» précédents étaient
Lemot, Hippolyte Flandrin, Bonnassieux, Berlioz.