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212 SOCIÉTÉS SAVANTES. tère depuis le v e siècle et notamment à l'époque des invasions. L'auteur présente, à ce sujet, quelques détails sur une inscription du XIe siècle, retrouvée dans l'ancienne église de Saint-Maurice, à i m. 20 au-dessous du sol, et portant le nom de Vultcherius, qui, d'après M. de Lasteyrie, est une transformation du nom primitif de Vulcarius, abbé de Saint-" Maurice au voi c siècle. — M. Michel présente aussi un travail intitulé ; Les assurances contre la vieillesse et le projet de loi sur une Caisse nationale de retraite en France, dont il fait aussi un résumé. — M. Beaune offre aussi à l'Académie un travail intitulé : La liberté d'enseignement devant le Parlement. — M. Bleton fait hommage d'une publication récente : Au delà des Pyrénées. Notes et impressions. — M . Lacassagne fait hommage du volume qu'il vient de publier sous le titre de : Vacher l'éveutreur et les crimes sadiques. Cet ouvrage renferme surtout un examen approfondi du vagabondage, considéré comme source de la criminalité. Le nombre des crimes, dus à des auteurs inconnus, augmente de jour en jour avec celui des vagabonds. Dans le sud-est notamment, on peut signaler de nombreux crimes, dont les auteurs n'ont jamais pu être arrêtés. C'est pourquoi les pouvoirs publics devraient s'attacher, avec un soin particulier, à réprimer le vagabondage. Et pour diminuer le nombre des crimes, dont les auteurs demeurent inconnus, il faudrait notam- ment que tous les dossiers de ces crimes soient envoyés à la Chancellerie, qui parviendrait souvent, en les comparant, à découvrir leurs auteurs, comme l'a démontré la méthode pratiquée par M.Fourquet, juge d'ins- truction à Belley, en se faisant adresser, de divers côtés, les dossiers de crimes commis dans des circonstances semblables. Séance du 11 avril 1899. — Présidence de M. Gilardin. — Hommage fait à l'Académie : Nouveaux fragments de droit et d'histoire, par M.Beaune. — M.Teissier présente une liste des principaux travaux publiés récemment, sous son inspiration, par plusieurs de ses élèves : MM. Levautre, Cordonnier, Cardenat, Fuzier, de Lignerolles et Régnaud. Comme une sorte de corollaire au travail de ce dernier : Le cœur des tuberculeux,M. Teissier expose l'ensemble de ses recherches sur Y Influence de l'altitude, par rapport aux variations de la pression artérielle, en concluant ainsi : 1° L'altitude élève sensiblement la pression arté- rielle; 2° mais une altitude de 3.000 mètres n'élève guère plus la pression qu'une altitude de 300 (tour Eiffel) ou de 900 (fort des Quatre- Seigneurs sur Uriage); 30 chez les enfants l'élévation de la pression est