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                                   BIHI.IOGKAHUI";                               )6)

Marc-Aurcle, puis dans le jaillissement des strophes éclate « l'hymne
de la vie », tandis que s'affirme l'énigme « devant l'âme qu'on sent
éparse en la matière ».
   Cette âme s'entend mieux encore dans les heures antiques et l'artiste,
d'un coup de pouce habile, modèle le verbe souple en bas-reliefs rus-
tiques :
              l'on foin sous le soleil jtiituil el se dessèche.
              Avant que le serein ne tombe el loi nuit fraîche,
              lit poarriis, attelant an double joue;' les bœufs.
              Ramener, les essieux plorc's, un char herbeux
              Sur lequel grimperont avec un ris sonore
              Tes beaux infants haies aux visages d'aurore.

   A leur tour les doux noms d'1 ivdas, d'Anuvrillvs, d'Hermione et de
l.vcas résonnent comme dans un pur cristal, et le poète « redit leurs
chers noms à voix haute ».
   Pour nous cette incantation évoque le souvenir de Phvdilé, de cette
Pbydilé chantée par Clair Tisseur sur le même mode ancien plein de
pensers nouveaux. Puitspelu, vieillard narquois, répétait tout ému :
PIndilé! ."hvdilé ! et comme lui nous aimons tout ce qui rappelle cet
art antique dont les chants ont bercé notre race latine et affiné notre
goût français.
   Maître, votre tière humilité de gentilhomme de lettres, pardonnerai
ma critique vaine, je n'ai point traité vos pages « de frivoles » et ces
lignes ne veulent être qu'un bienveillant souvenir,

                         l'ons suivant dans l'oubli îles choses
                         Où tout, ici-bit\, doit fini/-.


                                                      1:. BRI:GIIOT DU L U T .




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