Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
5)2       N'OTK SUR LK CALKNDR1KR DE COL1GNY

un intérêt particulier pour les Lyonnais. Qu'il me soit donc
permis d'en dire un mot ici.
   Pour calculer les épactes, on ajoute n à celle de l'année
précédente., en supprimant 30, quand il se présente dans
l'addition. L'année qui a précédé notre ère a commencé par
une néoménie. L'épacte était o. Au bout de 11 ans, elle
était 4 fois 30, plus 1, ou bien 1 puis qu'on supprime 30,
au bout de n ans, elle augmente donc d'une unité. Les
pleines lunes pascales qui leur correspondent diffèrent
d'une unité. Si, par exemple, une certaine année, la pleine
lune pascale, a pour date le 18 avril, n ans après il y a une
lune pascale, qui arrive le 17 avril.
  Si, par suite de la correction séculaire des épactes, on est
amené à ajouter 1 aux pleines lunes, celle du 18 avril (sauf
quelques cas particuliers), recule jusqu'au 21 mars, et celle
du 17 prend la date du 18. Remarquons, en outre, que si la
première arrive un dimanche, il en sera de même de la
seconde. Car 11 années, comprenant généralement 3 bis-
sextiles, avancent de 14 jours deux dates correspondantes.
   Si ces n années se terminent à une année bissextile, il
n'y a que les dates postérieuses au 29 février, qui avancent
de 14 jours.
   Au contraire, si ces 11 années sont ajoutées à une année
bissextile, le icl" janvier avancera bien de 14 jours, mais
la lune pascale, avancée par Je jour additionnel, dans l'une
des années, ne le sera pas dans l'autre.
   Ces explications préliminaires aideront à comprendre la
différence des deux périodes que l'on remarque dans les
jubilés des premiers siècles. L'une de ces périodes, qui est
de 95 ans, a lieu quand le point de départ est une année-
commune. La seconde, qui est de 247 ans, a pour point de-
départ une année bissextile.