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3)8 CHKOXIQUK DK MARS 1 8 9 9 compatriotes lyonnais, M. Vial et M: Neuville, organiste à Saint-Nizier. Le 4 mars, au Grand-Théâtre, Henry VIII, paroles de MM. Détroyat et A. Silvestre, musique de C. Saint-Saëns, œuvre peu intéressante, qui cherche tout son intérêt dans le divorce de Henry VIII et qu'ont fait valoir, autant que le comportait le livret, MM. Mondaud et x\nsaldi, Mmes Bossy et Chais. Une nouvelle qui réjouira les amis de la Chanson nous parvient le 7 mars: l'inauguration de la statue de Pierre Dupont est définitivement fixée au 30 avril. On ne nous cassera plus les oreilles au Casino, avec cette scie agaçante : Lorsque,Pierre Duponl aura sa slalue... Le 20 mars, excellent concert donné dans la salle Philhar- monique par la Société de Ste-Cécile qui nous fait connaître Les Vivants et les Morts, de Théodore Dubois. Le 21, les an- ciens élèves des Frères, pendant une messe solennelle à Saint- Bonaventure, nous font goûter le Panis Angelkus, de César Frank, chanté avec un grand art par M. Piroir; le 22 mars, ce sont les chanteurs de Saint-Gervais qui viennent à la Société des Concerts symphoniques donner le répertoire de la Schola Canionim, entre autres morceaux, la célèbre et pittoresque Futaille de Marignan, de Clément Jannequin ; un motet de Vittoria, de charmantes vieilles mélodies françaises, le magnifique Ave veruiii, de Mozart, enfin le prélude du Déluge, de Saint-Saëns. Il faudrait citer tout ce merveilleux programme de dilettanti. Le même jour, grand banquet de la Chambre syndicale des entrepreneurs et le lendemain concert de la Société du Sauvetage de l'Enfance, qui offre le Manfred, de Sehumann, Colinetle à la Cour, de Grétry, e t c . . Avais-je raison de dire que notre moisson serait abondante !