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3j8        A PROPOS DKS CHANSONS DK CASTELLAN

vendu à la vente toute récente de J.-J. Grisard et celui de
la Bibliothèque de Lyon, n° 12.606, fonds Coste).
   Il nous a seulement paru curieux de « faire connaître »
le nom du poète satirique; connu de trop peu de gens, après
cinquante années et d'en donner l'analyse à ceux de nos
lecteurs d'aujourd'hui qui ont la bonne fortune d'être trop
jeunes pour avoir lu la Revue de 1848, ou qui n'ont pas le
bonheur d'en posséder la collection pour la consulter.
   M. le D r Réveil soulève un point d'histoire. Castellan
était-il, en 1848, à la fois secrétaire du maire de Lyon et
membre du Comité exécutif ?
   Assurément non, pas en même temps. M. le D r Réveil a
raison. Mais notre courte notice sur le chansonnier n'avait
pas la prétention d'être une biographie. Maintenant fut-il
jamais membre du Comité ? demande M. Réveil. A cela
nous répondrons : Oui.
   M. Aimé Vingtrinier, dont chacun connaît l'érudition,
nous a fait l'honneur de nous écrire :
   « Castellan, membre du Comité exécutif de Lyon en 1848,
fut secrétaire de M. Réveil, maire de Lyon ».
   Si nous consultons Boitel, l'ami intime de Castellan, —
Revue du Lyonnais 1853, tome I; P a o e 239> — nous lisons :
   « Castellan devint en 1849, à la mairie de Lyon, le
secrétaire de M. Réveil et cessa ses fonctions lorsque le
2 décembre eut placé dans les mains du Préfet du Rhône
la plupart des attributions municipales. En 1848, il fit
partie du Comité exécutif et y apporta son honnêteté et sa
modération. »
   C'est du reste comme membre de ce comité qu'il avait
été chargé, au changement de régime, d'établir une liste
de noms à donner aux rues et aux places de Lyon, en rem-
placement des noms ayant des significations royalistes. Il