Revue du Lyonnais » série 5 - n°27 ( 1899 ) » pp.259

                      ÉPHÉMÉRIDES LYONNAISES                         259

MM. Lépine et Eggli, internes des hôpitaux de Lyon ; M. Ch. Fran-
çois, licencié en droit; M. Bourdin, licencié en droit; M. Bourdin,
licencié es lettres ; M. Russier, étudiant en lettres, etc., etc.
   Lundi prochain, 27 février, la conférence sera faite par M. Chabot,
qui a pris pour sujet : Michelet, éducateur du Peuple.

   — Cercle Pierre-Dupont. —Voici la composition du Conseil d'admi-
nistration du Cercle Pierre-Dupont, pour l'année 1899 :
   Président, M. Léon Mayet. Vice-présidents : MM. Bruno Faure et
Giron. Secrétaires : MM. Tony Bourdin, Alph. Guillet et Théodofe
Dubreuil. Président des séances, M. Paul Louvier. Trésoriers : MM. J.-M.
Chavent et Léon Bourgeois. Conseillers : MM. Henri Lagrange, Jules
Dumond, L.-A. Lombard, docteur Guinard, Lasaigue, Jost, Girier,
Pelletier et Morin fils. Conseiller honoraire, M. Aug. Pommier.

 24 février. <— A la Société d'Economie politique, conférence de
M. Pierre Villard sur Lyon et l'industrie lyonnaise à la fin du xvme siècle.

  — Ouverture de l'exposition de la Société lyonnaise des Beaux-Arts,
au pavillon de Bellecour.

  — A la Faculté catholique, conférence par M. César Caire, avocat,
sur Lamartine orateur.


   2$ février. — Plusieurs journaux publient la note suivante : « De
Bellecour aux Célestins. — Il est question, paraît-il, et le bruit en est
parvenu jusqu'à nous, de faire prochainement une percée qui partirait de
Bellecour — plus exactement de la rue Bellecour — pour aboutir à la
place des Célestins. Ce projet n'est pas nouveau. Il y a quelque vingt
ans, il fut discuté déjà et même adopté. On allait commencer les tra-
vaux, lorsque des circonstances particulières empêchèrent le groupe
financier qui s'occupait de cette question de pousser les choses plus
avant.
   « Souhaitons que cette fois-ci il soit donné suite à cet intéressant
projet. L'élargissement et l'assainissement du quartier des Célestins ne
seraient vraiment pas inutiles, et nous ne pourrions qu'applaudir à
cette amélioration, surtout si, par un prolongement qu'il serait équi-
table de faire, cette percée atteignait la rue Mercière, dont la position,