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190 LES THURNEYSEN manquent pas d'originalité. Elles sont signées : Georgio Kurtz Alias Slilstand inu. et Gio. Giacomo Thourneyser fil. Alias Faëton. seul. (H. 335 mil!., L. 240 mill.). Les surnoms de Slilstand (immobilité) et de Faëton, pour Phaéton ( t ) , sont ceux que les deux artistes portaient à Rome dans le Schilderbent et à l'atelier. Thurneysen a fait ces gravures à une taille. Jean-Jacob Thurneysen a été inférieur à son père pour le dessin et pour la gravure. Les estampes des Thurneysen sont peu communes. Nagler (2) n'en a connu que 59 et Le Blanc (3) que 55. Tous les deux ont confondu les ouvrages du père avec ceux du fils. Le catalogue que nous avons dressé comprend 458 pièces, savoir : Gravées par Thurneysen père 351 — par Thurneysen pèce et Thurneysen fils. 24 — par Thurneysen fils 31 — par Thurneysen père ou Thurneysen fils (4) 50 (1) Phaéton, fils d'Apollon et de Clymène, d'après la Fable, était la représentation mythique du soleil. — Il est à remar- quer qu'il y avait à cette époque, de 1690 à 1695, à Lyon, un marchand imprimeur du nom de Jacques Faëton, demeurant dans la rue Confort, à l'Epée royale, et marié à Marie Ferra. Un Jacques Faëton avait été aussi imprimeur à Lyon en 1564. (2) Nettes allgemeines Kûit'stkr-Lexicoii, t. XVIII, 1848, p. 458 à 44U (3) Manuel de Vamateur d'estampes, vol. IV, 1890, p. 36 et 37. (4) Thurneysen père et Thurneysen fils n'ont pas chacun une manière bien différente pour les gravures à tailles croisées