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LKS THURNKYSEN l8l sulat de 1667 ; elle offre un spécimen du style de ces compliments raffinés auxquels on se plaisait tant au xvn c siècle. « Cet ouvrage d'Architecture qui est porté par cinc Colomnes, est terminé par vn Lion ; est une figure de la constante fermeté du bonheur que cinq illustres personnes procurent à nos citoyens. Les écussons qui décorent chacune de ces Colomnes, donnent assez à connoistre que Messieurs les Prévost des Marchands et les quatre Eschevins sont les soutiens immobiles, sur lesquels la félicité publique est appuyée. Et ce Lion qui sert d'Armes parlantes à cette Ville, et qui se voit également élevé, et ferme dans son élévation, dit avec vne sage confiance. Puisque ie suis si bien soutenu de toutes parts. De quel costé tomberois- je (1) ? En quoy il est l'interprète des pensées de tous les Lyonnois ; qui n'ont iamais eu de Magistrats plus vigilans, plus désintéressez, et plus soigneus du bien public. De sorte que la paix et la tranquillité dans laquelle ils vivent, n'est point altérée par l'appréhension de perdre vn si grand bien ; parce qu'ils voyent que l'espérance de posséder toujours un si dous repos, est fondée sur la sagesse inébranlable, et l'inviolable probité de ceux qui gouvernent la ville. » Le libraire Claude Bourgeat, qui avait entrepris la publication d'une suite d'auteurs latins, a employé Thurneysen en plusieurs circonstances. Chacune de ses éditions latines a un frontispice gravé ; le titre est (1) La devise est : //; qua parte labarem ?