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130        •          VISITES PASTORALES-

époque où ils étaient paraphés sur des feuilles avec l'en-tête
imprimé du gouverneur de la province. Néanmoins
Monseigneur Camille de Neufville, encore plus que le
cardinal de Marquemont, y met la main par ses ordonnances
afin que la mesure prescrite se généralise. Quelquefois,
comme à Francheville, par exemple, les héritiers du curé
décédé emportent les registres où les ordonnances pour
les faire rendre n'ont pu être exécutées.
   Beaucoup de cimetières ne sont pas clos, Monseigneur
ne prescrit qu'une clôture de haies vives ou simplement
d'un fossé pour éviter que les bêtes n'y aillent pâturer.
   Les fonts baptismaux sont rarement fermés à clef, aussi
l'eau baptismale est souvent corrompue, pleine d'araignées
et autres petites bêtes. Même le tabernacle ne ferme bien
souvent pas à clef; d'autres fois la serrure est rouillée.
   A Reyrieux, le Saint-Sacrement reposait dans un beau
rétable tout neuf enrichi de figures dorées. La confrérie du
Rosaire était installée à la chapelle sous ce vocable.
L'église étant dans un lieu humide près d'un ruisseau et
plein de sources, le chœur et la nef étaient ébranlés, les
murailles étaient entr'ouvertes; il était très difficile d'y
mettre ordre « parce que le désordre venait des fondements
et de l'assiette ».
  A Parcieux, il y avait les royaumes de Saint-Jean et de
Saint-Roch ; à Massieux, ceux de Saint-Barthélemi et des
Saints-Innocents. A Vimy (Neuville), celui de Saint-Clair
entretenait le luminaire et fournissait d'ornements; il y en
avait trois autres. A Bussiges ( i ) , il y avait le royaume
de Saint-Marc. A Civrieux-en-Bresse, il y en avait trois.



  (i) Actuellement hameau de Civrieux-en-Bresse.