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114                  CHANSONS      SATlRIQUIiS

d'un seul garde national à cheval, d'autres disent d'un
hussard que Napoléon se fit présenter et qu'il décora...!
Quelle ironie! !

           Mais, j ' le sens, il faut qu' j'abrège



nous dit l'auteur de la complainte. Faisons comme lui!
   A 2 heures, les troupes passées le matin en revue et
amenées à grand' peine sur le pont de la Guillotière voient
arriver les hussards du 4 e régiment venant de Bourgoin et
criant : Vive l'Empereur! Aussitôt on fraternise et l'on jette
dans le Rhône les poutres d'une barricade élevée à la hâte
pour arrêter les troupes de Bonaparte.
   Macdonald, de Chabrol, le comte de Damas, lieutenant-
général de la garnison, se voyant abandonnés des troupes,
imitent à leur tour l'exemple du comte d'Artois et se sauvent
en toute hâte.
   A 9 heures du soir, Napoléon entrait à Lyon, acclamé
par la population
                          Napoléon entouré
            De tout un peuple pour cortège
            Entre et loge à l'Arch'vêché
            D'où d'Artois est déniché,
            Quand 1' soir fut venu, peut-être
            Dans tout' la ville de Lyon
            On n'aurait pas, sans lampions
            Découvert un' seul' fenêtre;
            Mêrn' la place Bellecour
               Fut illuminée à jour


  Et la complainte poursuit sur ce ton solennel le récit des
ovations faites à Napoléon. On sait que c'est de l'archevê-