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SAINT-PAUL 7 commencement du douzième siècle l'archevêque Hugues ( 1083-1107) et le chapitre jetèrent les fondements de l'église actuelle. Aucun de nos historiens n'a précisé les diverses époques de sa construction, où chaque siècle laissa sa trace. En 1658, on y fit de fâcheuses restaurations, mais en [760, avec l'architecte Decrénice, elle subit les plus ridicules, les plus malheureuses transformations dans le but de l'accom- moder au goût du jour. Les sculptures furent martelées, les arcs des travées dénaturés, les chapiteaux noyés dans le plâtre ; une énorme corniche en torchis vint enlever à la nef son heureuse proportion. C'est ainsi que la Révolution trouva Saint-Paul; elle en fit un dépôt de salpêtre. Rendue au culte en 1801, l'église resta jusqu'en 1835 dans un état déplorable. A cette époque, grâce à la munifi- cence d'un riche Lyonnais qui mit une somme importante à la disposition du Conseil de fabrique, et à l'aide d'une sub- vention de l'Etat, obtenue par M. Fulchiron, député, d'importantes réparations eurent lieu. Sous la direction de M. Anthelme Benoît (1), la charpente et les combles furent repris, l'intérieur assaini, orné de peintures et de vitraux ; dans le chœur, on érigea le maître-autel. En 1874, la fabrique ayant obtenu une allocation de 60.000 francs de la Commission municipale et un don géné- reux du comte de Charpin-Feugerolles, entreprit de nou- velles restaurations, dirigées par M. Frédéric Benoît, fils. On consolida la tour du clocher et on érigea la flèche. (La de cet archevêque, dont on connaît trois exemplaires. Voyez : Un Manifestation théologique de l'Eglise de Lyon. L'Adoptianisme et les arche- vêques Leidrat et Agobard, par l'abbé J . - B . Martin. Lyon, 1898, in-8 de 11 pp. (1) Décédé en 1874.