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DE LA VISITE DU CARDINAL DE MARQUEMONT 543 A Périgneux le curé, le châtelain et les bourgeois de la ville de Saint-Bonnet viennent saluer Monseigneur et l'accompagnent à Luriecq, ancienne paroisse sous le voca- ble de Saint-Polycarpe, mais aussi sous celui de Saint- Irénée (ce que la visite ne dit pas). Il y avait la chapelle de Saint-Polycarpe et une autre sous le vocable de Saint- Au'jtrégésile. Près la ville de Saint-Bonnet tous les socié- taires, au nombre de dix-huit, lui viennent au-devant en chantant le motet de saint Bonnet : amavit Dominum servutn suum Bonilum Monseigneur trouve que les prêtres entendent très bien la musique avec les orgues et chantent fort bien. Il officie pontificalement le diman- che 13 juillet, et fait une petite prédication après le Credo sur l'explication de l'Evangile : erat quidam homo dives qui habebat villicum. Il y confirme pendant plus de deux heures. Parmi l'énumération des chapelles, il y avait celle de Saint-Crépin, de la confrérie des cordonniers, celle de Saint-Eloi, des maréchaux, de Saint-Jacques où il y avait également une confrérie, celle sous le vocable du Saint-Sacrement avec la confrérie et celle de la Nativité de Notre-Dame de la confrérie des tisserands. Dans l'après- midi il va visiter l'église de Saint-Nizier-de-Fornas où il y avait une chapelle sous le vocable de Saint-Loup, évêque de Lyon, qui est encore actuellement second vocable de la paroisse. Un des luminiers s'appelait même Nizier de son prénom. Le même jour, Monseigneur visite l'église de la Tourette, puis revient coucher à Saint-Bonnet. Le lendemain, après avoir remercié le seigneur châtelain qui l'avait hébergé et visité la chapelle de Notre-Dame dans l'intérieur de la ville, il va visiter l'église de Saint-Maurice-en- Gourgois où il est reçu également parles prêtres sociétaires. Le Chapitre de Saint-Jean présentait à la cure, mais le com-