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Lyon et la Guerre de Course
            AU MILIEU DU XVIII e SIÈCLE




           A guerre entre les Etats-Unis et l'Espagne a remis
            en question le « Droit de course, » c'est-à-dire
            le droit que se réserve chacun des belligérants
d'autoriser les particuliers à armer à leurs frais, des
navires destinés à courir sus à la marine marchande de
l'Etat ennemi.
   Trois nations maritimes, les Etats-Unis, l'Espagne et le
Mexique ont refusé d'adhérer au traité de Paris, — 16 avril
 1856, — qui a virtuellement aboli la course.
   En réalité la course supprimée pour les particuliers ne l'a
pas été en ce qu'elle avait de barjbare et d'injuste, puisque
les bâtiments de guerre ont conservé le droit de capturer les
bateaux de commerce, c'est-à-dire de s'approprier,— en
vertu de la loi du plus fort,—la propriété privée.
   Entre le pirate et le corsaire la confusion- n'est guère
possible: le pirate attaque et'pille indifféremment tous les
navires qu'il rencontre. Je devrais dire « attaquait et pillait »