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AMPHITHEATRE DE FOURVlÈRE 469 J'ai déjà oublié plusieurs années de labeurs et de sacri- fices à la seule pensée que j'ai pu tirer de l'oubli ces vieux murs, qui ont été témoins de l'héroïsme de nos premiers martyrs ; je m'estime heureux d'avoir pu retracer cette arène, où leur sang s'est transformé en un germe fécond qui s'est répandu rapidement dans les Gaules, en substituant partout la douceur de la civilisation chrétienne à la barbarie du paganisme. (Fin.) Adrien LAFON.