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 464.              AMPHITHÉÂTRE DE FOURVlÈRE

 timent des Autres : « ôi xxt xaôvif/ipav 8Î<îvfyovTo irpo; TQ
 PXîTCetV TV)V TMV XoiTTWV XOAadW ( i ) . »

   Or, un seul jour leur aurait suffi pour assister aux sup-
plices d'Alexandre et d'Attale, morts presque en même
temps. Il faut donc admettre que, pendant le sursis, les
chrétiens prisonniers étaient torturés et que ces tortures
avaient lieu dans l'amphithéâtre, comme l'indique le mot

   D'après tous ces faits, il est impossible d'admettre qu'une
distance de 1,500 mètres séparât la prison de l'amphi-
théâtre.
   Au point de vue du droit romain, cette impossibilité
n'est pas moins évidente. Quoique cette question ait déjà
été traitée par M. Vachez (2), jurisconsulte distingué, et
sérieusement examinée par M. J.-P. Deseilligny (3), on ne
me saura pas mauvais gré de faire connaître l'opinion d'un
savant archéologue allemand, membre de l'Académie de
Berlin. Voici les premières lignes d'une brochure que
M. Hirshfeld a publiée l'année dernière et dont il a bien
voulu m'adresser un exemplaire :
  « Si donc aucun doute n'est possible au sujet de la ville
où le martyre s'est déroulé, le lieu précis de l'enceinte où


    (1) On peut remarquer que le passage de la prison à l'amphithéâtre
a été exprimé par les verbes u'c—«yil», tir-KJ,MI£S7V qui indiquent plutôt
l'introduction dans l'amphithéâtre. Le trajet ne compte pas ; ce qui
porte à croire que les martyrs n'étaient plus aperçus de la foule, dès
qu'ils avaient quitté l'arène, et que, par conséquent, un souterrain
devait joindre l'amphithéâtre au palais du gouverneur.
   (2) ^Amphithéâtre de Lugdunum, par A. Vachez (Lyon, 1887).
   (3) Notice sur T'amphithéâtre de Lyon, par M. J.-P. Desseilligny
(Caen, 1888).