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430 LES LIVRES LYONNAIS De même que pour la Terrible et épouvantable comète, il y a eu deux éditions de la Police subsidiaire et dont on ne con- naît qu'un seul exemplaire de chaque. M. Pichon a ignoré l'existence d'une très intéressante plaquette de M. le prési- dent Baudrier, Assistance donnée à la multitude des pauvres accourus à Lyon en 15 31 avec leurs actions de grâces, par Jean de Vauzelles, nouvelle édition, avec introduction, notes et glossaire, par H. Baudrier, président à la Cour d'appel de Lyon (Lyon, imprimerie de Alf. Louis Perrin et Marinet, 1875, in-8). Cette plaquette contient une réimpression de la Police subsidiaire dont l'exemplaire original a été imprimé à Toulouse, par Jean Barril, en 1531; il fait partie de la riche bibliothèque de M. Baudrier. Le nombre de feuillets est le même que dans l'édition de Lyon, mais le frontispice présente de notables variantes. Dans une savante dissertation, M. le président Baudrier démontre que, contrairement à l'assertion de du Verdier, de dom Calmet, de Niceron, d'Allut, l'auteur de la Police subsidiaire est Jean de Vauzelles et non Symphorien Chanipier. L'énoncé du titre de l'édition de Toulouse estsuivi de ces mots : Dung vray zelle, anagramme de Jean de Vauzelles, il n'y a pas de confusion possible. Du Verdier, qui probablement n'a eu que l'édition de Lyon sous les yeux, édition dont le titre ne porte pas cette mention, a commis cette erreur d'attribution, répétée par dom Calmet, Niceron et M. Allut. Mais pour ce dernier, un des histo- riens lyonnais les plus distingués, M. Pichon, le gratifie plus que légèrement d'une ignorance ridicule des événe- ments de l'histoire de Lyon. M. Allut, n'ayant pas eu le volume entre mains, n'a pu qu'adopter les conjectures de ses devanciers, mais lui faire ignorer les incidents qui ont