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                       LETTRES DE L'ÉCOLE NORMALE               329

que je ne le suis pas pour toi. Au surplus, travaillons avec
confiance en Dieu et tout ira bien.
                                             Ton ami.

  Bonnel et Lorenti te font leurs compliments.




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                                         Dimanche, 24 mai 1840.

            MES CHERS PARENTS,


   M. de Bertoz est venu me voir mercredi, avec une bonté
et une bienveillance sans égales, et il m'a dit qu'il partait
lundi, et en conséquence il m'a donné un rendez-vous
pour aujourd'hui. Il veut bien se charger d'un petit paquet,
et j'espère que je pourrai vous envoyer les rasoirs de mon
père, par cette occasion, ainsi qu'un petit livre pour mon
frère, qui je crois lui sera utile.
   Malheureusement je n'aurai probablement pas le temps
de lui écrire. Hier j'ai reçu une lettre de Bariod qui m'in-
diquait le moyen de lui envoyer un travail que j'ai fait pour
lui ; il faut le porter à la poste,- et le donner à un conduc-
teur qu'il connaît, et qui part aujourd'hui. Je ne m'étais pas
attendu à l'envoyer si vite, aussi je n'étais pas entièrement
prêt, ce qui m'a forcé de travailler hier soir. Mais j'aurai
bientôt ma revanche avec Joannès, et la semaine prochaine
ne se passera pas que je ne vous envoie la lettre pour
M. Bedel.
  Mes espérances sont enfin réalisées, et je suis bien heureux
de vous l'apprendre. Mercredi dernier, M. Dubois, le
 N° 4. — Avril 1897.                                       22