Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
3I8                     SOUVENIRS LYONNAIS
de l'Aumône générale prêter des sommes considérables à
l'Institution ( i ) .
   Au xixe siècle, les hôpitaux, réunis sous une même
administration, « le Conseil général » des Hospices, que
crée la loi organique du 16 vendémiaire an X, trouvent à
exploiter une mine d'une merveilleuse richesse que la pro-
vidence leur avait ménagée d'une manière, certes, bien inat-
tendue par l'accident du pont ie la Guillotière en 1711 (2)
et la transaction avec Mme Servient. La vente des terrains
des Brotteaux et des terrains de la ferme de la Tête-d'Or,
sagement conduite par des administrateurs pleins de dévoue-
ment, met à la disposition des Hospices des ressources,
qui, s'ajoutant aux dons et legs des particuliers, permettent
de faire des améliorations incessantes.
   Le revenu à la fin du xvu e siècle était de 60.000 livres
pour l'Hôtel-Dieu (3). Le revenu actuel des hôpitaux est
de 3.300.000 francs environ. Les terrains seulement loués
forment encore 800 hectares. Pour surveiller les services
hospitaliers, qui s'étendent de plus en plus par la création
de nouveaux hospices (4) et pour administrer la fortune

bordent la place actuelle de la Charité est représentée dans les plans
de Lyon, notamment dans le plan de 1773, publié chez Daudet et
Joubert.
   (1) Certains trésoriers ont été à découvert de deux millions de livres.
Voir la Notice historique très substantielle et très complète sur l'hôpital
de la Charité publiée par Mono, archiviste de l'hospice, dans Archives
du Rhône, tome X.
   (2) Archives, BB, 272.
   (3) Archives, 1692, BB, 250. Déjà à cette date les recteurs étaient
créanciers de 200 000 livres.
   (4) L'Hôtel-Dieu et la Charité ont seuls été réunis en 1802. On y a
joint l'hospice de la Guillotière eu 1830 ; le Perron eu 1844; l'Anti-
quaille en 1845.