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DE I 4 9 6 A 189e 313 1713, la maison de Pramiral, en grande partie pour agran- dir la salle de spectacle et donner satisfaction au public». Les affiches portent en tête : « Les comédiens de monsei- gneur le duc de Villeroi donneront aujourd'hui... ». Au xixe siècle, c'est la Municipalité qui dispose du théâtre largement subventionné par elle. Dès lors, rien n'est plus facile que d'insérer dans le programme d'une récep- tion solennelle le divertissement d'une représentation théâ- trale (1). La visite aux principaux monuments delà ville, tels que le palais Saint-Pierre et la bibliothèque du Lycée, est sou- vent inscrite dans les programmes. Ces monuments étaient propriétés particulières avant le xix e siècle; ils sont devenus propriétés communales. Le Palais Saint-Pierre ou le Palais des Arts, situé sur la place des Terreaux, est l'ancienne abbaye des D.tmes de Saint-Pierre. Il a été donné à la ville par l'empereur Napo- léon I er , en 1805, pour servir à un Conservatoire des arts. Les bâtiments dont la construction sur les plans de l'archi- tecte avignonnais Royers de la Valfinière, a duré de 1657 à 1680, étaient en bien triste état : une gravure (2) faite pour justifier les réparations qui furent ordonnées en 1808, sous la mairie de Fay de Sathonay, a conservé la vue des nom- breuses fissures. Dans les réparations, effectuées par l'archi- (1) L'histoire des théâtres de Lyon a été souvent écrite, d'abord dans les histoires de Lyon, telle que celle de Clerjon et Morin et celle plus récente de Monfalcon, ensuite dans des études particulières, telles que celle de M. Brouchoud. Origine du thcdlre de Lyon, 1865 ; celle de Lei- marie, Lyon ancien et moderne, t. II ; celle de M. Emmanuel Vingtrinier Le thcdlre à Lyon au xvme siècle, Lyon, 1879. (2) Elle est à la bibliothèque du palais Saint-Pierre. N° 4. — Avril 1S97, 21