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308                     SOUVENIRS LYONNAIS

    La place Louis-le-Grand demeure donc le lieu tout indi-
 qué pour les cérémonies. L'autorité civile en use aussi
 bien que l'autorité militaire.
    L'autorité civile est, avant le xixe siècle, liée à l'autorité
commerciale; elles sont toutes deux attribuées au corps
consulaire.
   J'ai anticipé sur les programmes des réceptions du Con-
sulat, afin de laisser aux entrées solennelles du xvue et du
xvme siècle, leur physionomie complète, et j'ai cité les
cérémonies qui avaient lieu pendant le séjour des princes.
   Il est à remarquer qu'avant le xixe siècle les personnages
illustres qui visitaient Lyon gardaient ordinairement la
Mberté de leurs mouvements. Le programme traçant
d'avance l'emploi de la journée, s'emparant de l'invité
dès son arrivée, ce programme tyrannique apparaît au
xixe siècle.
   Dans les récits des anciennes entrées solennelles, un seul
contient une sorte de programme : c'est la mention d'em-
ploi des journées passées à Lyon par les jeunes princes, le
duc de Bourgogne et le duc de Berry. Je l'ai mentionné.
Partout ailleurs, il est impossible de suivre les souverains
pendant leur séjour, souvent très long dans notre ville, et
je ne trouve comme cérémonie officielle que la réception à
l'Hôtel de Ville.
   Le théâtre, les visites aux établissements religieux tels

   Depuis le xvni' siècle, la partie extérieure des bâtiments de l'Hôtel-
de-Dieu n'avait subi qu'une seule modification, c'est la substitution à
une affreuse boucherie, vers la clôture septentrionale des bâtiments, iju,
beau passage, dit « Passage de l'Hôtel-Dieu », allant du Rhône à la
place de la République. La clôture de l'Hôtel-Dieu, aujourd'hui com-
plète, par la rue Childebert, le quai, la rue de la Barre et la rue Belle-
Cordière, a partout bon aspect.