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également arrivé de Paris, formait l'escorte. Il y avait là
comme un souvenir de l'ancienne monarchie.
    Ces deux premiers points étant réglés, décorations de la
ville et cortège officiel de la réception, les autorités qui
régnent à Lyon, autorité militaire, autorité civile, autorité
commerciale, déterminent le rôle que chacune se réserve
pendant la durée du séjour, et fixent le programme dont
l'invité devra se rendre l'esclave.
   L'autorité militaire a tout d'abord à organiser les piquets
d'honneur devant faire partie du cortège, et à échelonner
les troupes (soldats à pieds ou cavaliers) sur le parcours.
Qu'il s'agisse des pennonages (1) antérieurs au xixe siè-
cle, ou des gardes nationales qui ont fait le service dans la
ville pendant la première moitié du xix e siècle, ou enfin de
l'armée active, la seule qui représente l'effectif militaire
pour la deuxième moitié du xix e siècle, leur apparition est
inévitable le jour de l'entrée du prince.
   Lorsque la plaine de Bellecour devient, en 1658, la pro-
priété de la Ville, les spectacles militaires commencent à
prendre plus d'ampleur. Le cardinal Flavio Chigi assiste
delà maison Saint-Maurice (aujourd'hui hôtel de l'Europe),
à un défilé des pennonages, réunis sur sa demande dans le
tènement qui n'est encore qu'un espace nu. Pour les ducs
de Bourgogne et de Berry, une sorte de camp est établi
toujours sur la place Bellecour, où les pennonages manœu-
vrent.


   (1) Les pennonages furent réduits de 35 à 28 en 1746 {Archives, BB,
313)-
   II y a dans les cartons de la bibliothèque du Palais Saint-Pierre, une
planche gravée qui indique comment la ville était divisée en penno-
nages, et quelle était la circonscription de chacun d'eux en 1747.