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DES ŒUVRES DE CHINARD 49 l'Enfant Jésus au maillot. Le groupe est posé sur une colonne toscane. Les draperies sont très mouvementées ; la statue de la Vierge a été faite et exécutée sous l'influence de cette fâcheuse interprétation de l'antique qui laisse un carac- tère spécial et faux appartenant à la République et aussi un peu à la Restauration ; mais surtout au Directoire, qui a été ridicule dans la traduction prétentieuse de l'an- tiquité. Malgré de grandes défectuosités comme type religieux, la figure de la Vierge est charmante de simplicité, les mains sont admirablement dessinées. Le costume pêche par l'exactitude. La forme de la mitre n'est pas celle en usage alors que vivait saint Pothin, pas plus que les ornements qui le décorent. A ce point de vue,'c'est de l'art de convention. (Note de M. E. Perret de la Menue.) Le docteur Carrier possède l'origine en terre cuite de m o 45 de hauteur,'qui a servi de modèle pour cette statue. 1800. — Diane préparant ses traits, exposée en 1800. 1800. — Statue de Minerve offerte à l'Académie. Elle tient d'une main sa lance renversée et de l'autre présente l'olivier de la paix. 1802. —: Buste de Bonaparte, premier consul, marbre, grandeur naturelle, reproduit en plâtre. Au-dessous du buste est un bas-relief allégorique, représentant un lion blessé, léchant les mains du premier consul qui vient de le secourir. (Collection de M. Terme.) 1802. — L'Amour sur les flots, plâtre. L'Amour est représenté se sauvant avec le secours de K° 1. — J a n v i e r 1897. A