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                        EN BEAUJOLAIS                      323

   Pour trouver l'origine de ces droits, on doit remonter à
l'an 992, sixième année du règne du roi Hugues Capet,
alors que saint Mayeul était abbé de Cluny.
   Les cartulaires de l'abbaye de Cluny contiennent en
effet une charte de cette époque, écrite de la main du
prêtre Aldebaud et portant donation en faveur de l'abbaye
par Umfred ou Omphroy, seigneur de la maison de Beau-
jeu, d'une chapelle dédiée à Sainte Marie, située au pays de
Mâcon, dans le village de Ducria (Durette), et de tout ce
que le donateur possédait sur la même paroisse en terres
cultivées ou incultes, vignes, prés et bois, y compris un
moulin établi au-dessous du village. Les biens donnés
avaient pour limites : à l'orient, un ruisseau (rivo currenle) ;
au midi, la rivière d'Ardière; à l'occident, la terre de
Saint-Paul, et au nord un chemin public et l'alleu d'un
nommé Evrard.
   Furent témoins à cette charte de donation, qui constitue
le document le plus ancien que nous connaissions con-
cernant Durette : Guichard et Humbert, supposés frères
d'Umfred, Etienne abbé, Hugues, Lambert, Guillaume et
Bérard.

   (Cartulaire de Cluny coté A, charte 50 e , reproduite au
tome III, page 152, du Recueil des chartes de cette abbaye
formé par Auguste Bernard et publié à Paris en 1884 par
Al. Bruel. — Voyez aussi, pour la qualité attribuée au
donateur et l'identité des noms de Dueria et de Durette,
le manuscrit d'Aubret : Mémoires pour servir à l'Histoire de
Dombes, publié à Trévoux en 1868 par M. C. Guigue,
tome I e r , p. 218.)
                                                  G. P.
                             FIN