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164 ODYSSÉE qui écrivait près de deux siècles après la découverte de ladite Table. Voici son texte, Histoire Consulaire, p. 108 : « Ce fut l'an 1528, que les douze Conseillers Echevins, « achetèrent ces Tables de bronze, de ceux qui les avoient « fortuitement trouvées, dans la Montagne de saint Sebas- « tien, en cherchant des eaux, pour une fontaine... » Paradin qui écrivait en 1573, dit en parlant de la Table : « En ce temps aussi fut trouvé au mesme lieu, assavoir en « la coste sainct Sebastien, un sepulchre de verre auquel y « avoit des osselets d'un enfant. » (Mémoires de l'Histoire de Lyon, p. 25.) Or ces deux auteurs se sont trompés en confondant des découvertes signalées par le président Bellièvre dans son Lugdunum priscum, mais qui n'ont aucun rapport avec celle de la Table Claudienne. Voici le texte de Bellièvre, édition de Montfalcon, Lyon, 1846, pag. 46 et suiv. : « Nota d'ung antique soubterrayn « conduisct plus hault que ung homme (1), lequel ha esté « découvert, environ l'an 1550, par mon compère sire « Lyonard Spini, en édifiant sa maison à Lion, hors la « porte Saint Marcel, et lequel conduisct est œuvre belle « et grande. Je n'ay encores sceu entendre à quoy il servoit. « Semblerait de prime face que ce fust pour conduire « eaue : car il tient comme ung verre ; mais pour la con- « duicte de l'eaue n'estoit besoingde telle aulteur; aussi je « ne peulx comprendre dond venoyt l'eaue : car le (1) D'après Flachéron, cet aqueduc ou cloaque romain avait 2m 31 de hauteur.