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44                       ETUDE HISTORIQUE

dépendances ainsi que le village dudit lieu, depuis le ruis-
seau qui passe à Maclas jusqu'à Mallevai. Le 5 décembre
1400, son fils Hugues Falatier III en prêta à nouveau
l'hommage au même comte. La femme d'Hugues Falatier
s'appelait Marguerite de Vere, fille du seigneur de Saint-
Romain, en Auvergne, de laquelle il eut une fille unique,
Louise Falatier, qui porta la terre de Lupé à noble Gaston
de Gaste, bailli du Vivarais, lequel en fit hommage à son
tour à Charles de Bourbon, comte de Forez (12 mars 1439).
La postérité de ce dernier a gardé cette seigneurie pendant '
près de deux siècles et demi.
   Ce fut sous cette famille, en 1436, que la seigneurie de
Lupé fut démembrée de la baronnie de Malleval dont tout
d'abord elle faisait partie. Gastonnet de Gaste avait en effet
obtenu de Charles I er de Bourbon dont il était chambellan,
la haute et moyenne justice, alors qu'auparavant la justice
dépendait de Mallevai. Marguerite Gaste de Lupé, fille du
précédent, avait épousé Jean d'Apchon qui, par les droits
de sa femme, jouissait aussi des châteaux de Veauche, de
Montrond, etc., en Forez. Mais ce dernier ayant été tué
(31 mars 1574) lors d'une sortie qu'il fit de son château,
contre les soldats de Peyraud (18), Marguerite de Gaste
épousa en seconde noces, François de Meuillon de Bressieu,
dont elle était veuve en 1595 (19).
   Devenue veuve pour la troisième fois, elle épousa
Antoine de Rochefort, chevalier, seigneur de la Valette,


   (18) M. de Lupé fut tué, non par les soldats de Peyraud, mais bien
assassiné par un de ses vassaux qu'il avait autrefois maltraité.
   (19) C'est cette Marguerite de Gaste qui a été chantée sous le nom
de Carite, par Anne d'Urfé qui s'en était épris dès l'âge de quinze ans
et qui l'aima longtemps.