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 426                     ÉTUDE HISTORIQUE

 Moret, seigneur de Mallevai, qui lui donna trois fils et deux
 filles. Des Rochefort, ce fief passa aux Fontanès de
 Chemé, originaires des environs de Saint-Chamond et
 dont nous retrouverons des membres à la tête de la
 seigneurie de Lupé. Le dernier nom seigneurial afférent à
 ce château, qui soit parvenu à notre connaissance est celui
 du marquis d'Agrain, chevalier de l'ordre royal et militaire
 de Saint-Louis, premier président de la Chambre des
 comptes de Dijon.
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   CHAVANAY     (15) est digne d'être visité à cause de ses
 nombreux restes encore visibles. Il était appelé Cavaniacum
 en 1173, et Cabannacus en 902, ainsi que le prouve une
charte du 17 avril, par laquelle l'empereur Louis donne à
un certain vicomte Berillon des biens considérables dans le
comté de Vienne pour en jouir à perpétuité (16). Chavanay
est d'ailleurs fort ancien, car des fouilles un peu profondes
ont mis à jour de nombreux débris provenant de l'époque
romaine. C'est ainsi qu'en 1876-77, lors de la construction
du chemin de fer de la rive droite, à l'ouest de la route
nationale qui représente très sensiblement l'emplacement
de la voie romaine de Lyon à Marseille, on a découvert
dans un champ des ruines d'habitations, des médailles, des
lampes en bronze, de nombreux ossements humains, etc.,
objets qui, pour la plupart, se trouvent aujourd'hui déposés
au musée de Saint-Germain-en-Laye.


  (15) Cavaniacum, cabannacus. D'après Littré, l'étymologie viendrait
du celtique : caban, cub, hutte, cabane, cabana en provençal.
  (16) Cette charte, d'après Charvet, Colombet, Histoire de l'Église de
Vienne, est la première du cartulaire de l'Église de Vienne où l'on ait
employé l'ère chrétienne.