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422 ÉTUDE HISTORIQUE religionnaires, mais leurs descendants abjurèrent le protes- tantisme. Ainsi, vers le milieu du xvn e siècle, Gabriel de Fay, baron de Virieu (1661), sans postérité, et sa femme Marguerite Murât de l'Estang firent construire à Saint-Croix- en-Jarez, deux cellules de chartreux, au-dessus de la porte desquelles on peut voir aujourd'hui encore leurs a r mes respectives (9). D'ailleurs, dans des chartes de 1505, 1531, 1540, 1542, on peut lire parmi les bienfaiteurs de la Chartreuse de Sainte-Croix, entre autres « très illustre dame Marguerite de l'Estang veuve de Gabriel de Fay, baron de Malleval, Virieu et Chavanay, morte le 3 janvier 1575 (10). Aux de l'Estang succédèrent les Grolée de Viriville. Claude-François de Grolée, chevalier, comte de Viriville, avait épousé dame Magdeleine Sibylle de la Tour de Gou- vernet, laquelle dame devenue veuve, avait prêté l'hommage pour les terres de Malleval, Virieu, Chavanay, le 14 juin 1716. Puis, par suite du mariage de Jeanne-Marie-Magde- leine-Anne de Grolée de Viriville, fille du précédent, avec François-Olivier de Sénozan, ces terres revinrent aux de Sénozan. La femme de celui-ci, étant devenue veuve, en prêta l'hommage le 15 avril 1754. Les de Sénozan en furent propriétaires jusqu'à la Révolution; de dame Olivier de Sénozan de Viriville, ces propriétés passèrent à sa fille devenue comtesse de Koailles, par son mariage avec le comte de Noailles, chambellan de l'Empereur. Ce dernier, à la mort de la comtesse, avait épousé Fran- çoise-Xavier-Mèlanie-Honorine de Talleyrand-Périgord. Le 22 avril 1812 le comte de Noailles et son épouse Hono- (9) Condamin. (IOJ Ogier, Histoire du Fore^.